Catégorie : CBD

Les bases pour comprendre le CBD et son succès auprès des consommateurs.

Phytocannabinoïdes secondaires : pourquoi on parle enfin du CBL et du CBT ? Dans l’ombre du CBD et du THC, d’autres molécules issues du chanvre commencent à attirer l’attention des chercheurs : le CBL (cannabicyclol) et le CBT (cannabitriol). Longtemps considérés comme anecdotiques, ces phytocannabinoïdes dits « secondaires » pourraient bien jouer un rôle dans l’effet d’entourage du cannabis. Et surtout, ouvrir de nouvelles pistes en phytothérapie ciblée. Intention : mettre en lumière deux cannabinoïdes longtemps oubliés Le cannabis contient plus de 140 cannabinoïdes différents. Mais l’industrie s’est surtout concentrée sur les plus abondants (CBD, THC, CBG…). Le CBL et le CBT sont présents à l’état de traces — moins de 1% dans la plante — ce qui a longtemps limité les recherches. Grâce aux progrès de l’extraction sélective et à l’intérêt croissant pour l’effet d’entourage, ces molécules commencent à sortir de l’ombre : CBL : produit par dégradation du CBC, non psychoactif, très stable à la lumière CBT : famille d’isomères (CBT-C1 à C9), très peu étudiée mais potentiellement active sur le métabolisme Des études de 2020 publiées dans le Journal of Natural Products et dans Frontiers in Pharmacology ont confirmé la présence naturelle de CBT dans certaines souches de cannabis à spectre large. Le CBL a quant à lui été identifié dès les années 1970, mais ignoré faute d’intérêt thérapeutique clair à l’époque. Action : que sait-on (réellement) du CBL et du CBT ? La recherche sur ces molécules en est à ses débuts. Voici un tableau synthétique des données disponibles : Molécule Origine Effets explorés Statut CBL Oxydation du CBC Effets anti-inflammatoires modérés (in vitro) Études précliniques (Raphael Mechoulam, 1976) CBT Isomérisation du THC ou du CBD Régulation du métabolisme lipidique, rôle dans la glycémie Études récentes en laboratoire (2021, University of Mississippi) Des brevets récents déposés aux États-Unis mentionnent l’usage de CBT dans des formulations pour le traitement du diabète de type 2 ou de l’inflammation systémique légère. Pourquoi sont-ils restés sous le radar ? Faible concentration naturelle (souvent

CBD hydrosoluble : vraie innovation ou simple marketing ? Boissons infusées au CBD, sprays sublinguaux « water-based », gummies enrichis hydrosolubles… Le CBD hydrosoluble semble être la nouvelle tendance bien-être. Mais cette forme est-elle vraiment plus efficace, ou s’agit-il d’un argument marketing bien ficelé ? Explorons les dessous scientifiques et pratiques de cette technologie. Intention : comprendre ce qu’est le CBD hydrosoluble Le cannabidiol (CBD) est naturellement lipophile, c’est-à-dire qu’il se dissout dans les graisses, pas dans l’eau. Cela pose problème pour une assimilation rapide par voie orale ou sublinguale. Pour contourner cela, des laboratoires ont développé des formes « hydrosolubles » via des technologies comme : Les nanoémulsions (micro-particules de CBD encapsulées dans des agents solubles) Les liposomes (vésicules qui transportent le CBD à travers les barrières cellulaires) La micellisation (transformation du CBD en microgouttelettes dispersables dans l’eau) Résultat : un CBD plus facilement absorbable par l’organisme… en théorie. Action : quels effets réels selon les études ? La promesse principale du CBD hydrosoluble est une biodisponibilité plus élevée : autrement dit, une plus grande quantité de CBD passerait dans le sang avec une dose plus faible. Forme Biodisponibilité moyenne Délai d’action CBD classique (huile) 6 à 12% 30 à 60 min CBD hydrosoluble 35 à 50% selon études 10 à 20 min Ces chiffres, issus d’études préliminaires et de rapports internes de fabricants, suggèrent un intérêt réel. Mais l’absence de consensus scientifique solide et indépendant rend les comparaisons encore délicates. Ce que disent les utilisateurs Effets plus rapides après ingestion (stress, sommeil, récupération) Moins de produit nécessaire pour obtenir un effet similaire Goût plus neutre, facile à intégrer dans une boisson Mais certains rapportent aussi : Effets plus courts dans le temps Prix plus élevé sans bénéfice très clair Manque de transparence sur les procédés Outcome : un CBD plus rapide mais pas toujours plus pertinent Le CBD hydrosoluble peut être utile pour : Les profils ayant une mauvaise absorption digestive Les besoins ponctuels et rapides (anxiété, examens, douleur soudaine) Les formats nomades (boissons, sprays, bonbons) Mais pour une action profonde, lente, ou chronique (sommeil, inflammation de fond), une huile classique bien dosée reste une valeur sûre, mieux étudiée. En résumé : l’innovation est prometteuse, mais le marketing va souvent plus vite que la science. Restez attentif·ve aux procédés utilisés, à la traçabilité des produits, et testez sur votre propre corps. Car la vraie innovation, c’est celle qui vous convient réellement.

Microdoses de CBD : quels effets à très faible dose selon les profils ? Quelques gouttes seulement, loin des dosages classiques… La microdose de CBD intrigue autant qu’elle questionne. Peut-elle vraiment agir ? Et pour qui ? Ce protocole minimaliste est aujourd’hui exploré pour son impact doux mais ciblé. À travers les profils types, voyons comment ces mini-doses peuvent résonner avec différents systèmes nerveux. Intention : comprendre le principe des microdoses et leur utilité Une microdose de CBD correspond généralement à 0,5 à 5 mg de cannabidiol par prise. Ce dosage est bien inférieur aux quantités thérapeutiques habituelles (15-50 mg). L’idée n’est pas de saturer les récepteurs, mais de stimuler doucement l’axe endocannabinoïde pour enclencher une autorégulation du système nerveux. Les microdoses peuvent : Soutenir la vigilance mentale sans sédation Réduire un fond anxieux sans lourdeur Amorcer un rééquilibrage neuro-hormonal Éviter les effets de surdosage (fatigue, accoutumance) Action : adapter les microdoses selon les profils Voici un tableau comparatif illustrant comment la microdose peut agir différemment selon le profil utilisateur : Profil Effet recherché Microdose type Moment idéal Hyperactif anxieux Canaliser l’agitation sans endormir 1-2 mg le matin Au réveil Hypersensible émotionnel Stabiliser les pics de stress subtils 0,5 mg plusieurs fois / jour En journée Fatigue chronique Éviter la sédation, soutenir l’axe HHS 1 mg en milieu de journée Avant le creux de 14h Profil HPI / HPE Favoriser la clarté mentale 0,5-1 mg avant une tâche cognitive En amont d’une journée dense Formats recommandés pour la microdose Huile 5% (1 goutte = ~2,5 mg) pour ajuster facilement Capsules microdosées (< 5 mg) Bonbons au CBD très faible dose Outcome : régulation fine et adaptative du système nerveux Contrairement à une prise ponctuelle forte, les microdoses permettent un travail de fond. Beaucoup d’utilisateurs constatent : Une meilleure tolérance sur le long terme Moins d’effets secondaires (sédation, maux de tête) Un réveil plus clair et moins cotonneux Une sensation de calme adapté, sans lourdeur cognitive Chaque système est unique. La microdose invite à affiner sa perception, et à dialoguer subtilement avec son corps. C’est peut-être dans le moins… que se cache le plus durablement efficace.

CBD et jeûne intermittent : interactions, timing, effets métaboliques Jeûne intermittent le matin, CBD le soir… et si ces deux pratiques étaient plus complémentaires qu’il n’y paraît ? L’un vise à stimuler l’autophagie, réguler l’insuline, renforcer la clarté mentale. L’autre apaise le système nerveux, module l’inflammation, rééquilibre le terrain. À la croisée de la nutrition et de la phytothérapie, ce duo mérite un vrai éclairage. Intention : comprendre les interactions entre CBD et jeûne Le jeûne intermittent (souvent en 16/8) consiste à alterner une fenêtre d’alimentation et une phase de repos digestif. Pendant cette phase de jeûne : Le corps puise dans ses réserves de glucose, puis dans les lipides L’insuline diminue, favorisant la lipolyse Le système nerveux autonome est mobilisé (surtout le sympathique) Le CBD interagit via le système endocannabinoïde, en modulant à la fois l’axe hormonal (cortisol, insuline) et l’équilibre nerveux. Cette interaction est à la fois neuro-hormonale, digestive et métabolique. Action : quel timing pour le CBD pendant un jeûne intermittent ? Tout dépend de l’objectif recherché : Objectif Moment d’utilisation Forme conseillée Réduire l’anxiété liée au jeûne Au réveil, sans calories CBD sublingual (0 sucre, 0 lipide) Soutenir le sommeil (lié au rythme circadien) Le soir, hors période de jeûne Huile de CBD full spectrum Apaiser les troubles digestifs au début du jeûne Fin de journée, en transition Infusion chanvre / mélisse ⚠️ L’huile de CBD contenant des lipides interrompt techniquement le jeûne métabolique. Mais un usage sublingual en très petite quantité est parfois toléré selon les objectifs (bien-être > performance). Interactions physiologiques principales Régulation de l’appétit : le CBD module la ghréline (hormone de la faim) Réduction de l’inflammation : soutien du jeûne dans sa phase anti-inflammatoire Stabilisation de l’humeur : atténuation du stress en période de privation Outcome : bénéfices observés du duo jeûne + CBD Les utilisateurs réguliers notent plusieurs effets positifs sur la durée : Diminution du stress oxydatif (moins de fringales émotionnelles) Amélioration du sommeil profond (phase essentielle à l’autophagie) Meilleure gestion des pics de stress en phase de jeûne Sensation de calme, sans perte de concentration Ce protocole peut être affiné selon les besoins : perte de poids, énergie mentale, rééquilibrage hormonal… En phase de jeûne, le CBD devient un régulateur du terrain global.

CBD et peau atopique : étude des effets sur les barrières cutanées fragiles Rougeurs, démangeaisons, sécheresse extrême… La peau atopique est un terrain sensible, souvent difficile à apaiser. Face aux limites des traitements classiques, de plus en plus de personnes se tournent vers le CBD (cannabidiol) pour renforcer leur barrière cutanée. Mais quels sont les effets réels de cette molécule sur une peau atopique ? Et que dit la science ? Intention : comprendre les besoins d’une peau atopique et les effets du CBD La dermatite atopique est une maladie inflammatoire chronique. Elle résulte d’une altération de la barrière cutanée et d’une hyperactivité du système immunitaire, souvent aggravée par : Une carence en lipides protecteurs Une suractivation des cytokines pro-inflammatoires Une réactivité exacerbée au stress et aux allergènes Le CBD, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et régulatrices, peut agir sur plusieurs de ces facteurs, notamment via le système endocannabinoïde cutané. Action : comment le CBD interagit avec la barrière cutanée Le cannabidiol agit via les récepteurs CB1 et CB2 présents dans la peau. Des études suggèrent : Mécanisme Effet potentiel Études associées Régulation de la production de sébum Équilibre du film hydrolipidique Oláh et al., 2014 (J. Clin. Invest.) Modulation des cytokines inflammatoires Réduction des poussées inflammatoires Baswan et al., 2020 (Clin. Cosmet. Investig. Dermatol.) Stimulation des kératinocytes Renforcement de la barrière épidermique Casares et al., 2021 (Biomed. Pharmacother.) Formes conseillées pour la peau atopique Baumes au CBD full spectrum : riches en cires, beurres et cannabinoïdes synergiques Huiles végétales au CBD : à base de chanvre, calendula, ou bourrache Topiques sans parfum : pour éviter toute réaction allergique La régularité d’application et la douceur du geste comptent autant que le produit lui-même. Outcome : quels bénéfices observés chez les peaux atopiques ? Selon les retours d’usagers et les premiers essais cliniques : Diminution significative des démangeaisons (prurit) Réduction de l’intensité et de la fréquence des poussées Amélioration visible de l’hydratation cutanée Sensation de confort et d’apaisement durable Si le CBD ne remplace pas un traitement médical, il peut devenir un allié naturel et prometteur pour les peaux en souffrance chronique. Une application régulière et bien choisie peut transformer le quotidien des personnes concernées.

CBD et kinésithérapie : peut-il optimiser la récupération post-séance ? Après une séance de kinésithérapie, il est fréquent de ressentir des douleurs résiduelles, des tensions musculaires ou une fatigue diffuse. De plus en plus de patients se tournent vers le CBD comme soutien complémentaire. Mais ce cannabinoïde est-il réellement efficace dans le cadre d’une récupération musculaire guidée ? Explorons les synergies potentielles entre kiné et CBD. Intention : soulager naturellement les douleurs et tensions post-kiné La kinésithérapie sollicite les muscles, les articulations, et parfois les tissus inflammés. Bien que bénéfique à long terme, elle peut provoquer : Courbatures liées à la mobilisation Tensions musculaires résiduelles Inflammations locales temporaires Fatigue musculaire ou nerveuse Le CBD, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et myorelaxantes, présente un intérêt croissant dans le cadre de cette récupération naturelle et personnalisée. Action : intégrer le CBD dans un protocole de récupération post-kiné Pour soutenir le travail du kinésithérapeute, plusieurs formes de CBD peuvent être utilisées en complément des recommandations médicales : 1. Application locale ciblée Les crèmes ou baumes au CBD permettent un massage doux des zones sollicitées. Cela renforce le relâchement musculaire et favorise la circulation locale. 2. Huile sublinguale post-séance Une prise orale de CBD après la séance peut aider à : Réduire l’intensité des douleurs musculaires Prévenir les réveils nocturnes liés à l’inconfort Améliorer la récupération nerveuse et le sommeil 3. Bain ou cataplasme enrichi au CBD Des bains chauds ou compresses tièdes infusés au CBD permettent une détente globale du corps, notamment après des séances intensives ou ciblées (dorsalgies, lombalgies, cervicalgies). Comparatif d’utilisation post-kiné Produit Bénéfice principal Moment conseillé Baume CBD topique Relâchement musculaire ciblé Immédiatement après la séance Huile CBD 10-20% Récupération nerveuse et sommeil Soir même ou avant coucher Infusion CBD Effet relaxant global Fin de journée ou avant sieste Outcome : favoriser une récupération plus complète et apaisée Intégré intelligemment, le CBD permet souvent aux patients de : Gérer plus confortablement les douleurs post-séance Optimiser le relâchement musculaire entre les rendez-vous Améliorer leur sommeil réparateur, indispensable à la régénération Se sentir acteur de leur récupération Attention : le CBD ne remplace pas l’avis médical ni la rééducation. Mais en tant que soutien naturel, il trouve de plus en plus sa place dans les routines post-kiné, avec bienveillance… et efficacité.